Connaissez-vous la Basconnaise?

Un bonhomme, né à Tours en avril 1877, évolue dans les milieux anarchistes où les besoins individuels sont réduits au minimum en protestation face à la société de consommation. Déjà, à l’époque! Ce bonhomme s’appelle Louis Rimbault. En 1917, il participe à l’animation d’une école végétalienne à Bascon. Puis un peu plus tard, vers 1922, il commence à publier des articles dans le journal le Néo-naturien dont l’objectif est d’encourager à un retour à la nature par le biais de l’alimentation.

Son histoire est passionnante! mais je vous laisse le soin d’en apprendre plus par vous-même. Et je reviens à ma Basconnaise.

La basconnaise est une recette végétalienne mise au moint par Rimbault. C’est une recette  que j’aime qualifier de « naturo-pratique ». Elle est  colorée, riche, vitaminée, complète, variée, croquante, savoureuse….. et surtout simplissime!

Recette de la Basconnaise

 

  1. Au marché, choisissez tous les légumes de saison. (exemple pour le mois de février: carottes, céleri, chou blanc, chou rouge, citrouille, cresson, endives, oignons, poireaux, pomme de terre, salsifis, topinambour..). Une petite poignée de chaque légume suffit. Prenez une ou deux sortes de salade verte (épinards, mâche, romaine, pissenlit…)
  2. De retour chez vous, laissez vos légumes tremper quelque temps dans une eau salée ou bicarbonatée. Puis rincez les à l’eau claire.
  3. préparation: râpez les légumes racines, coupez en lanières, en julienne, en dés ou en tranches les autres légumes.
  4. mettez les légumes préparés dans un saladier, ajoutez une poignée ou deux de laitue, assaisonnez, mélangez, dégustez!

l’assaisonnement sera composé de

  • huile d’olive extra vierge de première pression à froid
  • sel marin
  • jus de citron
  • olives noires, vertes
  • rondelles d’oignons rouges ou blancs
  • ail écrasé
  • herbes fraîches selon envie (cerfeuil, persil, estragon, coriandre…)

Conseil généralement donné par les adeptes de la basconnaise: choisir à chaque fois un légume « star », en dominante dans la salade, pour varier les saveurs et éviter l’aspect monotone.

 

Conseils pratiques

  • utilisez un robot pour couper, hacher, émincer, râper, etc. sinon la préparation peut durer des heures.
  • si vous avez vu un peu large côté légumes, soit vous congelez le supplément, soit vous les mettez dans une marmite, les couvrez d’eau, ajouter herbes et épices et faites cuire à feu doux. La soupe ainsi faite peut se garder bien plus longtemps au frigo ou au congélateur tandis que les légumes frais perdraient rapidement leurs nutriments.
  • essayez de vous tenir aux légumes de saison uniquement. Achetez bio et local.

 

Notes personnelles

Malgré le choix d’un légume « star » à chaque fois, la basconnaise peut finir par lasser. Son avantage c’est l’explosion de saveurs et de vitamines quasi-intactes, surtout si les légumes sont frais, de provenance locale et bio. Mais mâcher sans cesse peut devenir un peu fatigant, ennuyeux. Alors il ne faut pas hésiter à « blanchir » un peu les légumes les plus durs sous la dents, 3 ou 5 minutes dans une eau bouillante et légèrement salée. Quelques minutes suffisent pour les attendrir tout en conservant leurs vitamines et minéraux.

N’hésitez pas à « customiser » une basconnaise en y ajoutant des légumes secs (haricots rouges ou blancs, pois chiches, lentilles) ou des féculents (patates douces, une poignée de riz ou de pâtes complètes cuites…) pour en faire un repas complet et protéiné.

 

 

 

 

 

4 commentaires sur “Connaissez-vous la Basconnaise?”

  1. Ping : Printemps, détox à l’eau et soutient du foie – Carla's World

  2. Top !! Merci pour tous ces conseils et ces belles recettes ! Je me sens moins seule ici ….
    dis moi, ou trouves tu tes fruits et légumes bio / locaux a Monaco ?! Parceque mis à part au seul magasin bio de la place… j’ai du mal à me fournir !!
    Alice

    1. Coucou Alice! Merci à toi de me lire et de me suivre 🙂
      Nous ne sommes pas seules heureusement! De plus en plus suivent la voie.
      Là tu me poses une jolie colle 🙂 car bio et local relève quasiment d’une mission impossible, en tous les cas à Monaco. Du local c’est très facile, et du bio aussi. Mais les commerçant ont du mal à combiner les deux… Le magasin dont tu parles (et pour ne pas le citer j’imagine que c’est Solis? :D) fait parfois du local d’après ce que j’ai pu comprendre. Cet été j’ai pu y trouver des romaines venant de sospel par exemple. il ne faut pas hésiter à leur demander. Quand ça vient de l’Italie du Nord, j’ai presqu’envie de croire que c’est du local parce que ça m’arrange. Sinon j’ai vu que le magasin TO BE mettait en avant un bio local. Je n’ai pas encore eu le temps d’y aller, mais je vais le faire rapidement. Il y a aussi l’option Terre de Monaco, plus local c’est difficile, mais le label bio manque. La culture se fait toutefois selon le principe bio – je n’ai pas encore bien saisi l’idée –
      En tous les cas, ce sujet mérite un article bien détaillé après quelques investigations bien locales 🙂 je vais m’y atteler dans les semaines qui viennent!

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